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02. Nos convictions - 10. Discours de la célébration de rentrée 17-18
Chers élèves,
Le temps de la célébration de rentrée est revenu et, comme chaque année, je profite de ce moment solennel pour adresser un message.
Certains d’entre vous sont dans le collège depuis plusieurs années, d’autres arrivent tout juste. Mais pour tout le monde, ancien ou nouvel élève, il y a, dans ce commencement ou ce recommencement les mêmes interrogations, les mêmes espoirs, les mêmes inquiétudes : est-ce que cette année va bien se passer ? Est-ce que je vais réussir à atteindre les objectifs que je me suis fixés ? Comment ferai-je lorsque je rencontrerai des difficultés ? Sur qui, sur quoi pourrai-je compter ? Évidemment, comme nous n’avons pas le pouvoir de connaitre notre futur, nous ne pouvons pas deviner ce que les semaines et les mois à venir nous apporteront. Il faudra que nous agissions en fonction des évènements. En revanche, ce que nous pouvons faire, tous, ici et maintenant, c’est de nous préparer intérieurement à faire face. De quelles armes disposons-nous ? Notre intelligence ? Notre adaptabilité ? Notre chance légendaire ?
Sans doute.
Mais nous allons avoir besoin tout d’abord et surtout de courage.
Je sais que le mot n’est pas forcément très à la mode. Bien souvent, ce qu’on aime c’est ce qui est tout fait, tout prêt, ce qui demande le moins d’effort… comme « le coup de chance », « le gros lot du loto », « l’erreur de la banque en notre faveur ».
Pourtant comme on l’admire celui qui a fait preuve de courage ! Son histoire émerveille (la preuve, on la partage sur Facebook !). On admire le courage du pompier qui a sauvé la vie de petits enfants pris dans un incendie, on admire le courage du sportif qui a battu le record du monde de vitesse, celui qui a vaincu un sommet réputé inaccessible etc. Ce courage, c’est celui de l’endurance, de l’audace. C’est celui qui fait affronter le danger, dépasser ses limites.
Il existe une autre forme de courage qui est tout aussi digne d’admiration. C’est celui qui pousse certains hommes à se dresser contre l’injustice, à se relever malgré l’humiliation, à oser dire non devant l’inacceptable. Chacun ici pourrait citer le nom d’un de ces humains courageux, véritable héros : Rosa Parks, Gandhi, mère Theresa, Nelson Mandela…
Face à tant de grandeur, à tant d’être exceptionnels, il y a de quoi se sentir insignifiant, minuscule. On serait tenté de penser que le courage est réservé à quelques êtres nobles, hors de portée. Bien sûr nous aurions tort. Le courage se trouve tout autant dans l’effort du petit enfant qui se relève pour apprendre à marcher sur ses deux jambes, dans celui du collégien qui chaque soir se met à son bureau et fait consciencieusement tout son travail scolaire. Le courage se trouve dans le geste amical que l’on a en faveur de celui dont tout le monde se moque dans la cour de récréation.
D’où vient ce courage ? Quelle est sa source ? Je crois que pour répondre à cette question, il suffit de connaitre l’étymologie, l’origine du mot courage. Courage, cela vient du mot « cœur ». L’effort que nous produisons pour affronter une difficulté, l’ardeur que nous mettons à accomplir un travail, la parole que nous osons prononcer pour défendre un plus fragile, tout cela nous vient du cœur. Quand on comprend ce fait, on parvient à saisir la véritable signification qu’il y à souhaiter à quelqu’un « bon courage ». En fait, on lui souhaite « bon cœur ». Et je trouve que c’est un bien joli vœu. * ** Mon discours cette année a pris un tour bien sérieux et je connais dans cette assemblée quelques personnes qui risquent d’être déçues parce qu’il parait que je suis spécialiste des petits récits amusants, destinés à faire réfléchir. Comme je m’en voudrais de les décevoir en changeant mes habitudes, j’ai choisi, pour terminer par une note légère, de vous raconter une histoire de petite grenouille. Je précise que celle-ci n’est pas de moi mais d’une conteuse pour enfants, Natha Caputo.
Il était une fois deux petites grenouilles qui étaient malencontreusement tombées dans un pot de crème. Elles se débattaient comme elles pouvaient mais risquaient à chaque instant de périr noyées. Au bout d’un moment, la première, que la peur avait totalement démoralisée, dit : « À quoi bon lutter ? Je me fatigue pour rien. Autant en finir tout de suite. » Son amie lui répondit : « Mais non, ne perds pas courage ! On ne sait jamais, tâchons de gagner du temps ! La seconde grenouille continuait à se débattre de toutes ses forces. Elle essayait de grimper sur la paroi de la jarre, glissait, puis recommençait sans se lasser. Courageuse, elle frappait, frappait la crème en détendant ses longues cuisses. « Je ne veux pas me noyer, se répétait-elle, je ne veux pas me noyer… Allons, encore un peu de courage. » Mais ses forces diminuaient. La tête commençait à lui tourner. « Vais-je vraiment me noyer ? Allons, encore un petit effort, peut-être arriverai-je à me sauver tout de même… On n’a jamais vu une grenouille périr dans un pot de crème! » Et elle agitait, agitait ses pattes, malgré la fatigue qui l’envahissait, l’engourdissait, l’affaiblissait de plus en plus. La grenouille semblait perdue. Soudain, quelque chose changea. La crème n’était plus ni molle, ni liquide, la crème n’était plus crème, les pattes de la grenouille n’enfonçaient plus mais pouvaient prendre appui sur une base solide. « Ouf ! », soupira la grenouille à bout de forces. Et elle regarda autour d’elle : elle était assise sur du beurre. Date de création : 24/09/2017 @ 15:51 | Pour nous joindre
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